En raquettes vers Notre-Dame de Myans : pèlerinage dans les Alpes avec la Famille Missionnaire de Notre-Dame

En raquettes vers Notre-Dame de Myans : pèlerinage dans les Alpes avec la Famille Missionnaire de Notre-Dame

Pèlerinage en raquettes dans les Alpes
du 19 (soir) au 24 février 2017

 

Les frères et les sœurs de la Famille missionnaire de Notre-Dame proposent un pèlerinage à pied et en raquettes pour les jeunes (17-30 ans) dans le splendide massif du Beaufortin : dans un esprit de famille, de joie et de prière, sac au dos. Destination : le sanctuaire de Notre-Dame de Myans.

Programme indicatif

Dimanche 19 février :
17h00 : Rendez vous à la gare SNCF de Moûtiers.
18h00: Messe dominicale.

Journée type :
Laudes
08h30 : marche : échanges; temps de réflexion personnelle, prière.
15h30 : arrivée. Installation en refuge non-gardé.
Messe
Vêpres
Repas
Veillée familiale

Vendredi 24 février : Pèlerinage à Notre-Dame de Myans
Messe à 10h00 le vendredi.
Fin vers 12h30 à la gare de Chambéry. Possibilité de prendre le repas de midi.

 

Prix

110€ (chèque à l’ordre de « Famille Missionnaire de Notre Dame ») : comprend l’hébergement sous forme de camp, les repas préparés en commun ainsi que l’assurance R.C. et une assistance rapatriement).

Renseignements et inscriptions : en ligne

Le village de Myans (environ 1 145 habitants) est avant tout caractérisé par son sanctuaire marial dédié à Notre Dame de la Nativité.  Cher au cœur des Savoyards, ce dernier se trouve à quelques kilomètres au sud-est de Chambéry, au milieu d’une région de vignes, au pied du célèbre massif de la Chartreuse. Perchée au sommet d’un clocher depuis 1855, la statue de la Vierge dorée en signale le site, jour et nuit, aux voyageurs du train ou de l’autoroute. Les premiers écrits faisant mention de Notre-Dame de Myans remontent au XIe siècle. Il ne s’agit alors que d’un petit oratoire rural. Mais c’est au XIIIe siècle, qu’elle va prendre une importance considérable. Une grande catastrophe naturelle : l’effondrement d’un pan de la falaise proche, déclenche un glissement de terrain meurtrier le 24 novembre 1248. L’effondrement du Mont Granier recouvre par 500 millions de m3 de terre et de roches tous les villages se trouvant sur sa coulée : cinq villages sont rayés de la carte, dont le gros bourg de Saint-André, et on évoque plusieurs milliers de victimes. On dit que c’est la pire catastrophe naturelle de l’histoire des Alpes ; elle donne naissance au massif qu’on appelle les Abymes de Myans. Étonnamment, la petite chapelle de campagne dans laquelle se trouve une statue de la « Vierge Noire » est épargnée : la coulée s’est arrêtée juste devant l’entrée. Le petit groupe des moines bénédictins de Saint-André dit aussi devoir la vie sauve à la protection de la « Noire » non loin de leur chemin. Les gens de l’époque voient en cela un signe du Ciel qui donne spontanément naissance à un pèlerinage. On ne trouve à Myans ni apparitions, ni révélations, mais simplement une confiance en Marie, que l’on invoque ici comme protectrice. Elle a protégé jadis en ce lieu une poignée de voyageurs des énormes rochers de l’éboulement ; elle continue à protéger ses enfants d’aujourd’hui de bien des rochers d’une autre nature que géologique… 

Une Vierge Noire, endommagée mais sauvée in extremis à la Révolution, richement vêtue et couronnée en 1905, se trouve au fond du chœur avec l’enfant Jésus. 

Source

 

Articles liés

Partages