Nous payons aujourd’hui une forme de complexe ecclésiastique

Nous payons aujourd’hui une forme de complexe ecclésiastique

Dans l’émission de KTO, face aux chrétiens, Marion Maréchal-Le Pen met les pieds dans le plat. L’Eglise, accusée de mille maux, aurait cultivé des années durant un complexe qui lui aurait fait rechercher une sorte de respectabilité en adoucissant ses positions et atténuant son combat.

Pour illustrer, elle prend l’exemple de l’avortement et compare l’Eglise de France à celle des Etats-Unis, laquelle possède une commission spécialement chargée du combat pro-life.

Elle n’est pas la seule à pointer du doigt ce complexe épiscopal, à mon sens concordataire. S’il est vrai que le soutien des évêques, en tout cas d’une certaine génération, est plutôt ténu en matière d’avortement, ou même sur la question de la Loi Taubira, il faut mettre à leur crédit un engagement bioéthique important, au moins il y a une dizaine d’années.

Il est un fait pourtant, que les fidèles, et particulièrement les générations qui n’ont pas connu la vague d’enfouissement post-conciliaire, se sentent souvent sans pasteurs. Pourtant, quand les évêques de France s’éveilleront… Satan tremblera. Et il ne le sait que trop.

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