Un chemin de communion entre catholiques et orthodoxes pour faire face aux persécutions

Un chemin de communion entre catholiques et orthodoxes pour faire face aux persécutions

Baptisés en un seul Esprit» et «appartenant à un seul corps», comme le proclamait saint Paul dans sa première Lettre aux Corinthiens, les chrétiens des différentes Églises sont appelés à parcourir un «chemin vers ce jour tellement attendu dans lequel nous aurons la grâce de célébrer le Sacrifice du Seigneur au même autel, comme signe de la communion ecclésiale pleinement rétablie».

Le Pape François a situé ces efforts dans le contexte brûlant des persécutions subies dans de nombreux pays orientaux. «Nous sommes conscients que des situations de si tragique souffrance s’enracinent plus facilement dans des contextes de pauvreté, d’injustice et d’exclusion sociale, dus aussi à l’instabilité générée par des intérêts souvent extérieurs, et par des conflits précédents qui ont produit des conditions de vie misérables, des déserts culturels et spirituels dans lesquels il est facile de manipuler et d’inciter à la haine», a remarqué le Saint-Père. Mais face à cette tragédie, les Églises doivent travailler ensemble, «proches de la souffrance, appelées à semer de la concorde et à reconstruire patiemment l’espérance, et réconfortant avec la paix qui vient du Seigneur, une paix que nous sommes ensemble tenus d’offrir à un monde blessé et lacéré.»

Avec une pensée particulière pour les clercs et les fidèles «victimes d’enlèvements cruels» et pour «tous ceux qui ont été pris en otage ou réduits en esclavage», le Pape a rappelé que le cœur de la foi chrétienne ne «consiste pas en un message générique de paix et de réconciliation, mais en Jésus lui-même, crucifié et ressuscité». «Là où la violence appelle la violence et où la violence sème la mort, notre réponse est le pur ferment de l’Évangile, qui sans se prêter aux logiques de la force, fait surgir des fruits de vie aussi sur la terre aride, et des aubes d’espérance après les nuits de terreur.»

Le Pape a donc renouvelé son appel à l’œcuménisme des martyrs : «comme dans l’Église primitive le sang des martyrs fut la semence des nouveaux chrétiens, de même aujourd’hui, le sang des martyrs doit être une semence d’unité entre les croyants, signe et instrument d’un avenir de communion et de paix», a-t-il exhorté. Les différents participants à la réunion ont enfin récité le Notre Père, chacun dans sa langue, à l’invitation du Saint-Père.

 

 Source Radio Vatican

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