Angélus du pape sur le mystère de la croix

Angélus du pape sur le mystère de la croix

Dans son Angélus du dimanche dernier, le pape est revenu sur l’Évangile du jour. «Sur le chemin de Jérusalem, Jésus explique ouvertement à ses amis ce qui l’attend à la fin dans la ville sainte : il prédit son mystère de mort et de résurrection, d’humiliation et de gloire». Le Christ annonce qu’il va «souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, et être tué et le troisième jour ressusciter». Pourtant, «ses paroles ne sont pas comprises, car les disciples ont une foi encore immature et trop étroitement liée à la mentalité de ce monde». «Pour Pierre et les autres disciples – mais aussi pour nous ! – la croix est un “scandale”, alors que Jésus considère comme un “scandale” le fait de fuir la croix, ce qui signifierait fuir la volonté du Père, la mission qu’il lui a confiée pour notre salut».

«La vie des chrétiens est toujours un combat»

Le pape cite alors la réponse de Jésus à Pierre: «Passe derrière moi, Satan! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes.» Puis le pape rappelle les paroles de Jésus qui s’adressent cette fois-ci à tous: «Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive».

Le pape François aborde ensuite les deux attitudes du chrétien. «Le premier est le “renoncement à soi-même”, qui ne signifie pas un changement superficiel, mais une conversion, un renversement des valeurs. L’autre attitude consiste à prendre sa propre croix. Il ne s’agit pas seulement de supporter patiemment les tribulations quotidiennes, mais de porter avec foi et responsabilité cette partie de l’effort et des souffrances qu’implique la lutte contre le mal.»

La croix n’est pas un objet superstitieux ou un bijou ornemental

«Ainsi, l’engagement à “prendre la croix” devient une participation avec le Christ au salut du monde.» La croix n’est pas pour le pape «un objet superstitieux ou un bijou ornemental», mais au contraire «un signe sacré de l’amour de Dieu et du sacrifice de Jésus», «le signe de notre désir de nous unir au Christ pour servir avec amour nos frères et sœurs, surtout les plus petits et les plus fragiles».

(Source: Vatican News)

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