Anticipons avant de mourir – Alliance Vita

Anticipons avant de mourir – Alliance Vita

L’association Alliance Vita se saisit de la question sur la fin de vie en lançant dans cent villes françaises une opération de sensibilisation. Au cœur du sujet, les directives anticipées, mises en place par la loi Leonetti du 22 avril 2005 et trop peu connues des Français.

« Pour ma fin de vie je choisis… ». C’est le slogan de la nouvelle opération de sensibilisation de l’association Alliance Vita qui promeut la protection de la vie humaine et le respect de la dignité de toute personne. Le système des directives anticipées est au cœur de cette campagne.

Ces directives anticipées consistent en des consignes, des souhaits ou des instructions qu’une personne peut écrire concernant sa prise en charge médicale dans le cas où elle se trouve dans l’impossibilité d’exprimer clairement sa volonté. Prévues depuis la loi Leonetti de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, puis renforcées par une nouvelle loi du 2 février 2016, ces directives anticipées demeurent encore inconnues pour la plupart des Français.

D’après un sondage réalisé par l’IFOP du 13 au 16 octobre dernier, 86 % des personnes interrogées n’ont pas encore rédigé leurs directives anticipées. « Ces résultats montrent ainsi que ce réflexe n’est pas entré dans les pratiques communes », décrypte Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d’entreprise de l’IFOP. Plus grave encore, 42 % de ces personnes disent ignorer l’existence même de ce dispositif.

C’est bien pour cela qu’Alliance Vita a senti l’urgence de communiquer sur le sujet. Ce jeudi 19 octobre, plus de mille volontaires seront présents dans cent villes françaises, afin d’aller à la rencontre de ce public et « s’ancrer dans la réalité », explique Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et fondateur du service SOS fin de vie. Des guides seront distribués dans lesquels la démarche des directives anticipées est expliquée et où il sera possible d’indiquer ses souhaits sur la conception de sa propre fin de vie. Une manière, pour l’association, de ne pas avoir à choisir entre acharnement thérapeutique et euthanasie.

Source Famille chrétienne

14% des Français ont rédigé des directives sur leur fin de vie, selon un sondage Ifop-Alliance

C’est ce qui ressort d’un sondage Ifop-Alliance Vita publié ce matin : 14 % des Français ont rédigé des directives en prévision de leur fin de vie. Un chiffre beaucoup plus important que celui estimé. Ceux qui n’ont pas pris cette initiative ignorent, bien souvent, qu’elle existe. Les associations plaident pour que la connaissance de ce dispositif, qui date de 2005, progresse.

14 % des Français ont rédigé des directives anticipées en prévision de leur fin de vie. C’est ce que révèle un sondage (1) Ifop-Alliance Vita publié par le quotidien La Croix.

14 %, le chiffre peut sembler maigre, mais il “marque en fait une avancée considérable, puisque l’on estimait jusqu’à aujourd’hui qu’environ 2,5 % seulement des Français avaient ainsi exprimé leurs souhaits”, écrit La Croix.

Cette possibilité de poser, par écrits, ses volontés sur le déroulement de sa fin de vie est inscrite dans une loi de 2005 mais elle est méconnue. C’est d’ailleurs l’argument avancé par 42 % de ceux qui n’ont pas effectué cette démarche.

Source Ouest France

 

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