Avortement du temps d’Obama – Une administration de propagande mais un taux le plus bas

Avortement du temps d’Obama – Une administration de propagande mais un taux le plus bas

Alors qu’il quitte la Maison Blanche, c’est bien sous le mandat du Président Obama que le nombre et le taux d’avortement aura le plus diminué (cf. 926 000 avortements aux Etats Unis en 2014). Les causes de cette baisse sont variées mais la multiplication des lois promulguées dans un grand nombre d’états ont contribué à cette baisse. Rien que pour 2016, 43 états ont « considéré différentes décisions allant de l’interdiction de financements publics aux cliniques pratiquant l’IVG à celles concernant les avortements envisagés pour des raisons génétiques ». Par ailleurs, il est devenu difficile d’avorter dans certains Etats parce que les cliniques ont fermé : en 1991, 2176 cliniques pratiquaient l’IVG. Il n’y en a plus aujourd’hui que 517, soit une baisse de 76%.

Cependant, l’activité de l’administration Obama en matière de promotion de l’avortement n’a pas faiblit.

Sous son gouvernement, plus de cinq milliards de dollars ont été affectés à la planification familiale dans le cadre des initiatives mondiales pour la santé. Hillary Clinton « a restructurél’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Département d’État pour que la problématique hommes-femmes soit prise en compte dans tous les programmes de développement et les projets diplomatiques américains. Elle a créé un bureau des questions féminines internationales, un poste d’ambassadeur extraordinaire pour les questions féminines internationales et un bureau de l’égalité des sexes et de l’émancipation des femmes », sans autorisation législative. « Leur mandat donne à ces bureaux toute latitude pour interpréter les termes « émancipation » et « égalité » en vue de créer des programmes, y compris pour des interruptions volontaires de grossesse ».

Le Département d’État a publié « des directives sur la violence sexiste et les femmes dans les situations de conflit afin de promouvoir les droits des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres (LGBT) et le droit à l’avortement dans les pays de culture traditionnelle ». Ces directives ont suscité « une réaction brutale contre les États-Unis de la part de pays et de populations qui ont eu le sentiment que des valeurs étrangères leur étaient imposées ».

Ce projet de loi d’autorisation concernant le Département d’État, qui a été adopté le mois dernier, a été cependant « amendé par le Sénat en supprimant la stratégie mondiale de prévention de la violence sexiste, qui contenait ces mesures ».

Le président Trump a la possibilité d’abroger une des mesures phares de l’héritage de l’ancien président en matière d’avortement le jour de sa prise de fonctions s’il s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs républicains et réapplique la politique de Mexico. Cette politique, qui date de 1984, interdit de financer les organisations internationales qui pratiquent des avortements ou promeuvent l’IVG. Le président George W. Bush avait élargi cette règle au-delà des initiatives mondiales pour la santé de USAID en l’appliquant aux subventions accordées par le Département d’État et aux contrats conclus par ce dernier, règle qui a été abrogée par les démocrates sous le gouvernement Obama.

 

 Source Généthique

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