Béatification du père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus

Béatification du père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus

Le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus sera béatifié le 19 novembre prochain, au cours de la messe qui sera célébrée au Parc des Expositions d’Avignon.

Programme de la journée :

  • Accueil à partir de 9h00 : animations, stands
  • 11h00 : célébration de la béatification, retransmise en direct sur KTO.
  • Vers 13h00 : Repas / Pique-Nique
  • De la fin de la célébration jusque 16h00 : Vénération des reliques du nouveau bienheureux P. Marie-Eugène
  • 15h00 : Comédie musicale « T’es où? My Friend« , interprété par 100 jeunes

Si vous souhaitez pouvoir y participer, pensez à demander votre invitation.

Toutes les informations et les renseignements : ici

Qui était le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus ?

Né au Gua, quartier d’Aubin, dans une famille d’origine rurale modeste et catholique fervente du bassin minier de Cransac, Henri Grialou est le fils d’un mineur du bassin houiller ; son père meurt d’une pneumonie en 1904 alors qu’Henri est à peine âgé de dix ans, sa mère se consacre à l’éducation de ses cinq enfants.
Il fait une partie de ses études chez les Pères du Saint-Esprit de Suse, en Italie. Il entre en octobre 1908 au petit séminaire de Graves puis, en 1911, au grand séminaire du diocèse de Rodez.
Devançant volontairement l’appel pour le service militaire en 1913, il se trouve encore sous les drapeaux quand éclate la déclaration de la guerre. Il obtient le grade de lieutenant dans le 122e Régiment d’infanterie de Rodez, et il combat pendant toute la Première Guerre mondiale : il participe aux terribles batailles de l’Argonne, à Verdun et au Chemin des Dames et reçoit plusieurs décorations pour bravoure. Il s’occupe également de l’instruction des nouvelles recrues. Il est démobilisé en 1919. L’année suivante pendant la retraite de préparation à l’ordination au sous-diaconat, Henri Grialou lit un Abrégé de la vie de saint Jean de la Croix. Cette lecture lui semble d’abord « insipide », mais un appel intérieur à entrer au Carmel s’impose vigoureusement à lui malgré les objections de plusieurs personnes de son entourage

Henri Grialou est ordonné prêtre le  à Rodez, puis il est reçu dans l’Ordre du Carmel quelques jours plus tard, le 24 février, chez les Carmes déchaux au couvent d’Avon, près de Fontainebleau. Deux ans plus tard il est au couvent des Carmes de Lille. Il est nommé à 33 ans supérieur du Petit-Castelet à Tarascon dans les Bouches-du-Rhône. Durant ces années, il s’adonne largement dans sa prédication à faire connaître le message de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de saint Jean de la Croix, proclamé Docteur de l’Église (1926).

C’est en 1929 qu’il rencontre trois jeunes femmes qui ont créé un cours d’enseignement à Marseille. Leur désir de mener une vie de prière intense tout en ayant une activité professionnelle rejoint le désir du Père Marie-Eugène de diffuser l’enseignement du Carmel. De cette rencontre naît en 1932 le groupement qui, constitué d’abord en fraternité du Tiers-Ordre carmélitain, deviendra, près de 15 ans plus tard, l’Institut Notre-Dame de Vie.

Parallèlement aux débuts du groupement, le père Marie-Eugène remplit diverses missions : prieur du couvent des Carmes à Agen (1932-1936), puis de celui de Monaco (1936-1937), mais il doit partir pour Rome, le 17 avril 1937, car il est nommé définiteur général de l’Ordre. Il le restera jusqu’en 1955. Il doit cependant retourner en France pour être mobilisé le 2 septembre 1939. Il ne retourne définitivement à Rome qu’en 1946. Cependant sa nouvelle charge de visiteur apostolique des Carmels de France à partir de 1948 lui permet de suivre l’évolution de son institut.

De 1954 à 1955 le Père Marie-Eugène est vicaire général de l’Ordre du Carmel. À son retour en France, il devient prieur du couvent du Petit-Castelet à Tarascon, puis provincial de la province Avignon-Aquitaine de 1957 à 1960. Il réside définitivement à l’Institut Notre-Dame de Vie à partir de 1961. Réélu provincial d’Avignon-Aquitaine en 1963 (jusqu’à sa mort), il poursuit aussi la fondation de son Institut qui a été reconnu de droit pontifical le 24 août 1962. L’année suivante, il y accueille les premières vocations masculines qui donneront naissance respectivement à la branche sacerdotale et à la branche masculine (laïque).

Il meurt le lundi de Pâques 1967, jour de la fête de son Institut.

Pour en savoir plus sur sa vie.

(Source)

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