La Béatitude d’Aristote à Thomas d’Aquin

La Béatitude d’Aristote à Thomas d’Aquin

La quête universelle de l’homme

Depuis que l’homme existe, qu’il en ait conscience ou non, nous pouvons dire qu’il cherche le bonheur. Il cherche à être heureux et parfois ce ‘être heureux’ semble se confondre avec ‘ne pas souffrir’. De nombreuses écoles ont vu le jour au fil de l’histoire pour tenter de répondre à cette quête de la félicité. Certaines ont cherché la félicité absolue, d’autres ont voulu se préserver du mal, d’autres l’ont fui ou l’on refusé. Ainsi l’épicurisme véritable – non l’épicurisme dévié de l’époque moderne – mais celui d’Épicure ou de Lucrèce, a cherché à vivre des plaisirs justes et équilibrés, à se satisfaire des plaisirs réels. Le stoïcisme, dans une forme d’ascèse, a voulu se préserver du mal en se fortifiant face à lui, tandis que l’hédonisme a fait du plaisir sa forme normative de la félicité. Le bouddhisme pour sa part offre par une sorte d’abstraction des plaisirs du monde, une solution par le sevrage, pour ne pas souffrir d’un manque inévitable de biens. D’autres faisant de l’opium leur dérivatif, ont voulu fuir le mal en l’oubliant, le cachant. Certains encore le repoussent dans l’au-delà, tandis que d’autres, tombant dans l’absurde ou le nihilisme, le nient. Alors qu’en est-il vraiment ? Cette quête du bonheur par l’homme est-elle réellement sans fin, sans but ? Est-elle une utopie, un rêve, un dérivatif ? En fin de compte, est-il possible à l’homme d’être heureux ?

 Cyril Brun

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