Et si le christianisme était en train de redevenir une source d’inspiration majeure du cinéma ?

Et si le christianisme était en train de redevenir une source d’inspiration majeure du cinéma ?

L’Apparition, La Prière, Marie-Madeleine, Jésus, L’enquête… Autant de films à l’affiche qui gravitent autour de la foi. Et si le christianisme était en train de redevenir une source d’inspiration majeure du cinéma ?

Le christianisme a toujours été une source d’inspiration pour les cinéastes. Louis Lumière tourne La Passion en 1897, Robert Taylor se convertit dans Quo Vadis, Jésus donne à boire à Charlton Heston dans Ben-Hur et James Stewart redécouvre que La Vie est Belle par l’intercession d’un ange. Croyant, agnostique ou simplement en quête, nombre d’artistes ont cherché et nourri ce qu’Amédée Ayfre, prêtre et grand critique, appelait le « cinéma spiritualiste ». On pense à Bresson, Dreyer, Bergman ou Fellini, une double décennie qui a vu éclore Journal d’un curé de campagne, Le Septième Sceau, la Passion de Jeanne d’Arc, La Strada et bien d’autres.

Si, en France, nos rebellocrates aux cheveux gras ont inondé de leur idéologie matérialiste la critique et les salles obscures, le cinéma américain a quant à lui perpétué cette tradition de cinéastes en quête de sens. Dresser la liste serait inutile et fastidieux, mais on peut tirer quelques exemples parmi les films à succès, comme The Truman Show où Truman (l’homme vrai) découvre qu’il n’est qu’un pantin d’une téléréalité pilotée par Christof (en dehors du Christ). Impitoyable, de Clint Eastwood, est une dénonciation de l’homme prométhéen : un salaud repenti se retrouve à nouveau en proie à ses démons lorsqu’il croise la route de l’homme de loi, mauvais charpentier, faux juge et vraie ordure. Des allégories bibliques qui sont également présentes dans l’ultime film de Stanley Kubrick Eyes Wide Shut, une brillante métaphore de la Création

« Un film chrétien explique une histoire vraie en utilisant les moyens de la fiction pour faire ressortir la vérité profonde de l’histoire. Les grands mystères ne peuvent être dits que par la poésie et l’art », affirme l’abbé Gaultier de Chaillé, 32 ans, vicaire à Notre-Dame de Versailles et membre actif du Padre Blog. « Un film dit chrétien est cohérent avec la définition anthropologique de l’homme et les Écritures.

 

Source

Articles liés

Partages