Connais-toi toi-même – Complexe et orgueil, les deux faces d’une même pièce

Connais-toi toi-même – Complexe et orgueil, les deux faces d’une même pièce

L’orgueil revêt une multitude de visages. Pourtant, entre le personnage imbu de sa personne au complexé, il y a de nombreux points communs. L’un comme l’autre ont un problème avec l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Le premier va la surévaluer, tandis que le second va la sous-évaluer.  Si surprenant que cela puisse paraître, l’un et l’autre cherchent à cacher leur véritable visage. Ils mettent une distance entre eux et « le reste du monde ». Distance qui vise à se protéger de la souffrance qu’inflige le regard des autres. Car l’orgueil tout en étant un problème d’estime de soi est la protection mise en place par la peur de confronter la vérité de ce que l’on est, au regard des autres. L’imbu se gargarise de ce qu’il donne à voir aux autres et finalement vit à travers ce regard, ce qui met une distance entre lui et lui. Il cherche dans le regard, ce qu’il aimerait qu’on y voit. De la même façon, le complexé a peur de voir dans le regard d’autrui qu’il n’est « que ça ». Nous réduisons souvent le complexe à un manque de confiance en soi, alors qu’il est exactement l’inverse : une très haute opinion de soi qu’on craint de ne pas voir partagée. Les deux ont peur d’être jugés plus bas qu’ils ne s’estiment eux-mêmes.  Mais pour le complexé, l’estime de soi se dédoublant en perfectionnisme, il craint que son imperfection passe pour une infériorité. Or ne voulant pas sentir dans le regard d’autrui l’humiliation de se voir lui-même, « que ça », il développe, à partir de cet orgueil, la peur qui au final le fait se mépriser lui-même. En définitive, le complexé est un orgueilleux qui s’auto méprise et ne se pardonne jamais.

 

Pour aller plus loin, Connais-toi toi-même, les fondements de l’anthropologie chrétienne

 

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