Edito #66 – Bioéthique 2018, un changement de civilisation perceptible dans les moindres détails du quotidien

Edito #66 – Bioéthique 2018, un changement de civilisation perceptible dans les moindres détails du quotidien

Nous le savons, 2018 sera une année charnière pour l’avenir de notre civilisation. Deux mondes s’affrontent sur un point capital : la vérité de la personne humaine. Ne nous y trompons pas, ce qui sortira des révisions des lois de bioéthique, sera la définition officielle de l’homme. Cet homme sera-t-il inventé de toutes pièces tant par manipulation génétique que médiatique ? Ou sera-t- il ce qu’il est lui-même en vérité ? La définition de la dignité humaine, déjà fortement travestie, sera imposée par la nouvelle norme de ces lois en matière bioéthique. La morale du vivant, telle que se traduit bioéthique, sera le cadre de l’évolution de l’humanité. Pour l’immense majorité des Français (et des habitants du monde entier) le débat est trop complexe et semble hors de portée, tant le simple bon sens a été battu en brèche. Pourtant, au Parlement français, dans les couloirs de Bruxelles ou de l’ONU, se joue l’avenir de toute l’humanité et donc particulièrement de chaque vie prise pour elle-même. Ce qui sortira de ces Etats Généraux (truqués ou non) concernera le quotidien de chacun. De là on nous dira comment naître ou ne pas naître, comment continuer de vivre ou mourir, comme devront être nos enfants, qui aura le droit ou non d’en avoir, qui les portera, qui les vendra ou les achètera. Ce qui se profile c’est une redéfinition totale de la dignité humaine et de l’espace de liberté individuelle. Car ces lois, refoulant la nature, s’apprêtent à conditionner l’homme, non à son épanouissement personnel, mais aux besoins de la société. Nous nous dirigeons vers une standardisation totalitaire de ce qu’est la vie.

Malheureusement, les médias, eux-mêmes à courte vue et manipulés, s’acharnent à faire croire aux populations que cette négation anthropologique est pour leur bien et, en face, nous ne répondons que par des procédés marxistes dualistes, entrant de plein pieds dans le jeu des promoteurs de ce nouveau monde. Nous sommes constamment sur la défensive, cherchant à démonter les arguments fallacieux de nos adversaires qui n’ont de cesse den inventer de nouveaux, juste pour nous occuper. Car pendant ce temps nous ne faisons pas la chose la plus essentielle et imparable : dire le vrai, le beau la vie. Ainsi nous passons notre temps à détricoter le faux, mais nous ne présentons pas simplement le vrai, la vie. Au lieu de seulement défendre l’homme, nous devrions le promouvoir, dans une offensive plus positive, alors que nous nous laissons enfermer dans la contre-offensive.

 

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