Exposition : « Les reliquaires de A à Z au Mucem à Marseille (13) » jusqu’au 2 septembre 2019

Exposition : « Les reliquaires de A à Z au Mucem à Marseille (13) » jusqu’au 2 septembre 2019
Le Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) a fait l’acquisition en 2002 auprès d’un particulier d’une collection unique de près de 500 reliquaires. Exceptionnelle à plus d’un titre, l’exposition « Les reliquaires de A à Z – Un abécédaire des collections » dévoile la diversité extraordinaire de ces écrins de piété raffinés et précieux, allant du XVIIe siècle au premier tiers du XXe siècle. A découvrir jusqu’au 2 septembre 2019.

A comme « Agnus Dei », B comme « Bras », C comme « Custode », D comme « Dent », E comme « Épine »… Les grands thèmes relatifs aux pratiques et à la religion chrétienne se déclinent en 26 lettres à travers l’exposition « Les Reliquaires de A à Z » : un abécédaire mystique composé à partir des collections du Mucem.

En 2002, le Mucem a fait l’acquisition auprès d’un particulier d’une collection unique de près de 500 reliquaires. Ce très riche ensemble témoigne avec brio de la variété des formes, des techniques et des usages du reliquaire dans le monde chrétien européen sur une période allant essentiellement du XVIIe siècle au premier tiers du XXe siècle.

Le terme « relique », issu du latin reliquiae (littéralement « restes »), désigne les restes humains de saints personnages (souvent des fragments osseux) ou bien des objets leur ayant appartenu ou ayant été en contact avec leur corps. Dans la religion chrétienne, si les reliques furent d’abord placées dans l’autel des églises, le développement de leur culte s’accompagne de la production d’une grande variété de contenants utilisés pour les conserver et les magnifier : châsses, ostensoirs, tableaux, coffres, statues, custodes, chapelets, médaillons… Au XVIIe siècle, les reliquaires entrent également dans les espaces domestiques pour protéger le foyer. On les retrouve alors au seuil des maisons, sur les cheminées ou même suspendus au-dessus des lits. Leur commerce s’intensifie, et avec lui, la volonté de l’Église d’encadrer la pratique et de garantir l’origine des reliques.

Attestation d’authenticité, inventaire méticuleux, mise en vitrine, volonté de présenter le « reste » sous son meilleur jour… Les pratiques de la relique ne sont pas sans faire écho au travail de conservation et d’exposition mis en place dans les musées !

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