Fin de vie : le Conseil d’Etat attaché à la loi Clayes-Leonnetti de 2016

Fin de vie : le Conseil d’Etat attaché à la loi Clayes-Leonnetti de 2016

Alors que la position du Conseil d’Etat sur la PMA est franche dès lors qu’ “aucun principe juridique n’impose en effet l’extension de l’accès à la procréation médicalement assistée”, le Palais Royal est beaucoup plus clair sur la fin de vie.

les auteurs du rapport s’opposent clairement à l’Euthanasie ou au suicide assisté. Les auteurs du rapport rappellent avant tout l’équilibre de la loi Claeys-Leonetti entrée en vigueur en 2016, et rappellent que l’accès aux soins palliatifs doit constituer un préalable.  « Les soins palliatifs sont en réalité au cœur de la vocation traditionnelle de la médecine » rappellent-ils, soulignant aussi que « la dimension palliative de la médecine est encore trop souvent associée à la seule fin de vie».

Le rapport rappelle aussi la valeur de la décision du médecin dans les cas d’arrêt de traitements pour des patients incurables. La « valeur du dernier mot » conférée au médecin est remise en avant. Ce choix du législateur laissé au médecin permet, avant tout, « de libérer les proches du malade de la charge, qui peut s’avérer difficile à endosser, de prendre une telle décision. C’est le médecin, et lui seul, qui porte le poids de la décision et en assume la responsabilité » précisent les auteurs du rapport.

Rappelons toutefois que la loi Clayes Leonetti est imparfaite dans la mesure où selon cette loi, la nourriture et l’hydratation sont considérés comme des soins qui peuvent être déraisonnables.

Source : vatican news

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