Le bus de CitizenGo contre la théorie du genre à l’école: interview du responsable.

Le bus de CitizenGo contre la théorie du genre à l’école: interview du responsable.

Interview de Stéphane Duté (CitizenGO)

OSP:

Du 3 au 8 octobre, CitizenGO a lancé un bus pour demander la suppression de l’enseignement de l’idéologie du genre des programmes scolaires. Ne pensez-vous pas que lutter contre les inégalités hommes-femmes soit un objectif louable ?

Stéphane Duté :

Naturellement. S’il s’agissait de cela, l’Education nationale aurait tout notre soutien. Mais il en va autrement. Car lutter contre les inégalités ne signifie pas militer pour l’indifférenciation des sexes. Or c’est précisément de cela dont il s’agit. Les inégalités entre les sexes ne pourront pas se régler en gommant les différences, pourtant incontestables, entre les sexes. Cette dérive, héritée de « recherches » sociologiques et philosophiques, conduit aujourd’hui l’Education Nationale sur un chemin dangereux pour nos enfants. Et nous refusons cela.

OSP: Mais que refusez-vous exactement ?

SD: Nous refusons qu’on dise aux enfants qu’être homme ou être femme n’est que le résultat d’une culture. Nous refusons qu’on enseigne à nos enfants et à nos adolescents que leur genre est fluide et qu’ils pourront choisir en fonction de l’humeur du moment. Nous refusons enfin que nos enfants subissent des expérimentations idéologiques durant cette période cruciale de la construction de leur personnalité. Parce que ce n’est pas vrai. En enseignant cela, l’Education Nationale se rend complice d’un mensonge et coupable de déconstruction et de déstabilisation d’un public fragile.

OSP: Qu’attendez-vous de ce bus qui circule en Ile de France et à Paris ?

SD: Nous attendons un réveil des parents d’élèves. C’est pour montrer l’absurdité et le danger de cet enseignement que Citizen Go a décidé d’alerter pouvoirs publics et parents d’élèves en faisant circuler le bus « Mon identité n’est pas un jeu ».

Il est essentiel, en ce début d’année, de rappeler que l’école a un devoir primordial dans la construction de l’identité de l’enfant. Et qu’à ce titre, elle n’a pas à se faire l’écho d’idéologies dangereuses. Il est essentiel également de rappeler la responsabilité des parents et les alerter sur leur rôle majeur pour veiller aux programmes et activités proposées à leurs enfants.

OSP: Avez-vous des exemples précis à nous donner. N’est-ce pas, de votre part, une crainte pour l’avenir plus qu’une réalité ?

SD: L’idéologie du genre à l’école n’est pas prévue par l’éducation nationale. Elle est déjà dans les programmes scolaires. Il ne s’agit pas, pour nous, de se faire peur, mais de mettre en lumière des enseignements déjà proposés dans les programmes. Je prendrais un seul exemple mais tout est à l’avenant.

En classe de 4 ème (Manuel Hatier – Enseignement moral et civique 4ème [p.363]), on apprend aux enfants qu’il « ne faut pas confondre le sexe qui définit l’identité biologique et le genre qui définit l’identité culturelle. Que notre sexualité renvoie à nos préférence, qu’elle n’est pas déterminée par notre sexe mais librement choisie ».

Or ça, ce n’est pas de l’éducation. C’est de la propagande idéologique. Imaginez les questions que peuvent se poser des élèves de 4ème – alors même que leur identité est en pleine construction – quand un adulte ayant autorité (l’enseignant) profère de telles inepties. Or les enfants n’ont pas beaucoup de recul. Ils ont tendance à croire ce que leur dit l’Education nationale.

OSP: Mais n’est-ce pas là un exemple isolé ?

SD: Absolument pas. Il existe des centaines d’exemple de ce style. Dans toutes les matières et pour tous les âges. Du primaire jusqu’à la terminale. C’est pourquoi il est plus que temps de mettre un terme à cette dangereuse idéologie.

voir le site: Citizengo

source: diocèse de Fréjus/Toulon

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