La GPA consacre l’inégalité entre les êtres humains

La GPA consacre l’inégalité entre les êtres humains

Alors que le pays s’engage dans une consultation de longue haleine en vue de réviser les lois de bioéthique, des sondages récents rouvrent le débat sur la GPA. Pour le Collectif pour le Respect de la Personne (CoRP), le prix à payer serait de renoncer définitivement au principe d’égalité.

 

Normalienne, diplômée en langues, sciences politiques et sciences sociales, Ana-Luana Stoicea-Deram est spécialiste des questions de genre et d’interculturalité. Elle milite pour la cause féministe et est la présidente du CoRP, qui lutte pour l’abolition des mères porteuses dans le monde.

 

Extrait de sa tribune sur FigaroVox

 

La GPA cristallise de nombreuses inégalités préexistantes, et consacre la rupture du principe d’égalité.

Mettre au monde des enfants est le moyen à leur portée pour payer les dettes de la famille, nourrir les enfants, leur payer des études.

Même entre les personnes nées par contrat, il y aura d’emblée une inégalité, définitive, ineffaçable, celle du prix qui a été payé pour les faire naître.

 

Non seulement la GPA se nourrit des inégalités entre les femmes et les hommes, en rendant les femmes corvéables à porter des enfants pour toute personne qui souhaite se les procurer de la sorte ; elle consacre aussi la fin du principe d’égalité entre les êtres humains, selon qu’ils sont conçus et nés par contrat ou non, et en fonction aussi du prix payé pour les obtenir. La GPA, c’est la fin de l’égalité.

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