Il est reproché à Mgr Cattenoz de dire la vérité de l’avortement lors d’un sermon diffusé sur France Culture

Il est reproché à Mgr Cattenoz de dire la vérité de l’avortement lors d’un sermon diffusé sur France Culture

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Mgr Cattenoz est accusé d’avoir professé la vérité de l’Evangile et de l’Eglise… Certains qualifient ce sermon de “radicalisé”.

“Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T et, paraît-il maintenant, de Q. Je ne connais et ne vois que des personnes humaines avec toute la richesse de leur féminité et de leur masculinité, inscrite dans leur chair et jusque dans leur être le plus profond”. L’archevêque d’Avignon, qui s’émerveille “devant la complémentarité de l’homme et de la femme”, concède que “le mariage pour tous peut bien exister” mais que “ce ne sera jamais qu’une amitié, aussi belle soit-elle”.

Je vous avoue que j’ai pleuré il y a quelques semaines en voyant conduire au panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement.

Mgr Jean-Pierre CattenozArchevêque d’Avignon
Les auditeurs de France Culture ont ensuite eu droit aux vues du prédicateur concernant diverses autres évolutions sociétales… “Devant ces incohérences, notre société n’est pas à court d’idées : l’avortement, le suicide assisté, la PMA, la GPA, l’eugénisme… Tout devient possible, au nom d’un principe devenu premier depuis les années 68 : ‘Il est interdit d’interdire’… On a bien le droit… On a tous les droits… Mon plaisir est mon droit…”. Mais c’est concernant l’avortement que le religieux va réellement basculer dans l’outrance intégriste.

Mgr Jean-Pierre Cattenoz cite sur ce sujet deux figures emblématiques du catholicisme : l’ancien pape Jean-Paul II et Mère Teresa. Du premier, il relaie la phrase suivante : “L’avortement est le crime le plus abominable qui soit car la victime n’a même pas la possibilité de crier sa propre souffrance”. Et de la seconde : “L’avortement est une réalité abominable car une mère tue son propre enfant”. Difficile d’être plus clair… L’archevêque complète ensuite ces références d’une petite touche personnelle : “Je vous avoue que j’ai pleuré il y a quelques semaines en voyant conduire au panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement”, lâche-t-il, au sujet de l’entrée au Panthéon de Simone Veil après sa mort. Comble de l’outrance, il enchaîne alors en comparant l’IVG et… la Shoah, dont avait été victime Simone Veil : “Au siècle dernier, et je cite toujours le pape François, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour entretenir la pureté de la race. Aujourd’hui, nous faisons la même chose mais avec des gants blancs”.

Source: Marianne

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