La pensée conciliaire sur l’Eglise, de Paul VI à Jean-Paul II

La pensée conciliaire sur l’Eglise, de Paul VI à Jean-Paul II

Sur la route de Césarée, Pierre confessa avec admiration et simplicité la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Ce fut là le premier Credo de l’Église. À chaque moment important de son histoire, l’Église l’a réédité : lors des grands Conciles des premiers siècles, à Nicée en 325, à Constantinople un bon demi-siècle après, puis au Latran en 640. Notre Credo de la messe prolonge ainsi l’affirmation de saint Pierre, bel écho fidèle.

Au lendemain du Concile de Trente, après les confusions liées au Grand Schisme et à la Réforme protestante, le pape Pie IV fit à nouveau une profession de foi (1564), et il y a juste 50 ans, en 1968, le bienheureux Paul VI fit de même peu après le second Concile du Vatican : il a voulu réaffirmer le Credo à un moment où il était plus ou moins discrédité, contesté ou mis en discussion. Dans le préambule, Paul VI s’adresse aux fidèles emblématiques de Mai 68, fascinés par la nouveauté, ayant perdu tout esprit critique, à la remorque d’un modernisme échevelé qui croit préparer l’avenir en perdant de vue le cri de Pierre sur la route de Césarée. À l’inverse, pour qui a réellement la foi, la Révélation de Dieu ne sera jamais reçue comme une mode transitoire ou provisoire.

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