L’abandon du latin et la modernité ont parfois conduit à une certaine médiocrité de la liturgie, regrette le pape

L’abandon du latin et la modernité ont parfois conduit à une certaine médiocrité de la liturgie, regrette le pape

Le pape François a regretté samedi devant les participants à un congrès sur la musique sacrée que la volonté de modernité et l’abandon du latin aient parfois conduit à “une certaine médiocrité” dans la liturgie.

“La rencontre avec la modernité et l’introduction des langues parlées (dans chaque pays, au lieu du latin) dans la liturgie ont suscité tant de problèmes”, a estimé le pontife argentin.

“Par moments, une certaine médiocrité, superficialité et banalité a prévalu, au détriment de la beauté et de l’intensité des célébrations liturgiques”, a-t-il fait valoir.

Pour le pape, l’Eglise se doit de sauvegarder et de valoriser le riche patrimoine de la musique sacrée, en évitant cependant toute vision “nostalgique”.

En effet, elle doit dans le même temps faire en sorte que la musique et les chants à la messe “soient pleinement inculturée dans les langages artistiques et musicaux actuels (… afin de) faire vibrer le cœur de nos contemporains”, a-t-il insisté.

Pour cela, le pape a lancé un appel aux musiciens, compositeurs, chefs de chœurs et animateurs de messe à travers le monde à contribuer à un “renouvellement qualitatif” du chant liturgique et prôné une formation musicale adéquate pour les futurs prêtres, “dans un dialogue avec les courants musicaux de notre temps”.

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