L’abbé David Gréa pris au piège de son style « new look » – Une analyse dépassionnée et décoiffante d’Aline Lizotte

L’abbé David Gréa pris au piège de son style « new look » – Une analyse dépassionnée et décoiffante d’Aline Lizotte

Puisque l’abbé David Gréa fait à nouveau parler de lui en prêtre, père et époux heureux, il n’est peut-être pas inutile de redonner cette tribune qui avait eu l’an dernier un grand succès.

 

Pourquoi la décision du Père Gréa, de vouloir se marier,  a-t-elle suscité un tel emballement médiatique ?

UN PRÊTRE EMBLÉMATIQUE ET QUI SORT DE L’ORDINAIRE

David Gréa est un prêtre qui sort de l’ordinaire. «David Gréa, l’un des curés les plus emblématiques de Lyon, est notamment connu dans toute la France pour avoir mis en place des messes new look avec le groupe de pop louange Glorious» écrit Le Progrès du 19 février. Mais est-ce vraiment nouveau ? Des messes pop, il y en a eu partout en France dans les années 1970, les années qui suivirent le Concile. Chaque paroisse, ou presque, avait son orchestre pop, et l’on y célébrait des «messes pour jeunes» auxquelles assistaient beaucoup d’aînés. Ce nouveau style inspiré des mouvements évangéliques et pentecôtistes venus des USA devint l’instrument rêvé pour permettre aux adolescents de continuer à venir à l’Église, c’est-à-dire à la messe. C’était attractif, mais était-ce vraiment nouveau ?

Le courant Revival, qui inspirera à partir du milieu du XXe siècle les mouvements évangéliques et pentecôtistes, débuta très tôt au XVIIIe siècle. Son premier inspirateur fut John Wesley, le fondateur de la communauté méthodiste. Anglais d’origine, en lutte contre l’Establishment de la High Church anglicane, ne pouvant pas supporter la doctrine de la prédestination calviniste, ni la doctrine de Calvin sur la Cène, Wesley commença à réunir des «disciples» qui écoutaient son enseignement, priaient, chantaient ensemble dans les lieux publics, parce que comme pasteur dissident, les lieux de culte lui étaient interdits. En 1736, il partit pour l’Amérique, qui n’était plus le «paradis originel» que se représentait John Locke. Elle était devenue une terre de mission à laquelle il fallait enseigner la «vraie foi». Wesley lui apporta ce qui allait devenir le fondement des Évangélistes, le Revival. La mission fut cependant un échec personnel pour John Wesley. Il rentra en Angleterre, où il continua son œuvre de renouveau. Le 24 mai 1778, Wesley fut spirituellement visité par ce que l’on appelle la «conversion». Elle transforma sa vie et, devenu sûr de sa mission, Wesley se lança dans le ministère du Revival.

LES CARACTÉRISTIQUES DU REVIVAL ET SON EXPANSION

Le Revival est une reviviscence de l’étude – fondamentaliste – de la Parole. Il s’appuie sur une totale confiance en Dieu, sur la recherche des signes et des faits qui doivent manifester cette présence proximale du divin. L’on s’appuie sur ce passage du Deutéronome : «Yahvé nous fit sortir d’Égypte à main forte et à bras étendu, par une grande terreur, des signes et des prodiges» (Dt 26, 8). Ces signes et ces prodiges, certains les cherchent dans l’effusion de l’Esprit (glossolalie, guérison, baptême dans l’Esprit chez les pentecôtistes), d’autres dans l’annonce de la Parole à tous les carrefours et à toutes les portes, en vue de la conversion (dans le courant évangélique). La conversion est, pour tous, le but ultime ; c’est le retour à la «vraie foi». C’est une illumination intérieure souvent subite, qui apporte la certitude que tous les péchés sont pardonnés et que la personne est sauvée. C’est la fin des angoisses, des peurs et des terreurs de Dieu. La «conscience» est établie dans la paix. Wesley – grand admirateur de Hume, dont l’empirisme repose sur la formule « esse est percipi aut percipere » (l’être, c’est ce qui est perçu ou ce qu’on peut percevoir) – enseignait que la foi est «la sensation spirituelle de l’âme née de Dieu» ; elle est «l’œil de l’âme renaissante», l’ouïe ou le toucher. Elle ne repose que sur «l’amour de Dieu qui pardonne». C’est une émotion spirituelle importante. Elle change la vie !

Vers les années 1970, ce Revival cessa de n’être qu’une doctrine que l’on enseignait, qu’une émotion spirituelle à laquelle on tendait. Les assemblées évangéliques et pentecôtistes s’associèrent avec la musique contemporaine, la pop music. L’association des rock bands avec les courants du Revival est venue avec le courant Jesus Movement et a pris le nom de Jesus Music. Elle émanait de la conversion d’un certain nombre de hippies, qui formèrent, d’abord en Californie, des groupes communautaires en vue de la restauration d’une vie chrétienne à l’image de la vie des premiers chrétiens telle qu’ils l’imaginent à partir des Actes des Apôtres. On y associa la musique rock, et on créa des orchestres : Resurrection Band, Jesus Revolution, Jesus People, Glorious. On voulait rejoindre la sensibilité des plus jeunes, surtout des adolescents. Or la prédication d’une telle foi – Jésus sauve, Jésus guérit –, associée à l’intensité de l’émotion que procure la musique, créait facilement un état paroxystique propre à l’émotion religieuse. Ce fut un délire, mais un délire qui passa vite. Au début du XXIe siècle, le mouvement était presque éteint…

Ce mouvement qui enflamma les USA vers les années 1970-1980 ne pouvait pas ne pas frapper l’Europe, et autant l’Église catholique que les différentes communautés protestantes. Lorsque le cardinal Lustiger organisa une semaine d’évangélisation à Paris à la Toussaint 2004, Henri Tincq – rédacteur des pages religieuses du Monde – écrivit que le mode «d’annonce directe de la foi» mis en œuvre par l’archevêque était «calqué sur les modèles pentecôtistes et évangéliques». Quelques semaines plus tard, on retrouvera quelque chose de semblable à Lyon où, à l’initiative du cardinal Barbarin, on distribua 500 000 exemplaires du Nouveau Testament avec en couverture Notre-Dame de Fourvière. Le même journal Le Monde décrivait ainsi l’événement : «Les catholiques lyonnais veulent se réapproprier la fête de la lumière1». Cela rappelait à l’historien la tradition prosélyte biblique des protestants.

Que fallait-il penser de ce phénomène ? Pour certains, comme la sociologue Danièle Hervieu-Léger qui, avec François Champoux, publia un livre sur l’émotion en religion2, le phénomène s’inscrit dans un double mouvement : d’une part nous assistons à la fin d’une religion d’observance, et d’autre part à la naissance, selon des nouvelles formes de sociabilité, des forces dynamiques d’une religion de «conversion». À l’institution se substitue l’association, à la pratique qui s’éteint l’intensité d’une nouvelle foi.

C’est à ce monde qu’appartient David Gréa. Mais, à quel monde ? Celui des communautés évangéliques et pentecôtistes qui prospèrent à tour de bras, non seulement en France, mais dans le monde entier ?3 Ou celui de l’Église catholique ? Qu’est-il resté dans notre Église de l’engouement pour ce modèle évangélique et pentecôtiste ? Les messes pop ont diminué. Beaucoup de communautés nouvelles ont disparu. Celles qui demeurent se restructurent  de façon plus classique.  À quel monde appartient donc David Gréa ?

UNE NOUVELLE INTENSITÉ DE LA FOI ?

Ce phénomène a-t-il été, dans l’Église catholique, aussi prometteur d’un renouvellement intensif de la foi tel qu’il semblait devoir surgir par l’emploi maladroit des formules évangéliques et pentecôtistes ? Pour le savoir, il faut voir quels en sont les piliers.

Ce phénomène repose sur quatre fondements :

  • La prédication ou l’annonce de la Parole en vue de susciter la foi, c’est-à-dire une confiance en Dieu TOUT-PUISSANT, qui peut tout et qui nous aime. Elle est faite d’un ensemble de paroles tirées de l’Écriture, que le prêcheur répétera tout au long de son prêche. Elle n’est pas un enseignement de la foi. Elle crée une proximité de Jésus, comme celle du témoin de Dieu, de l’ami, presque du copain. Elle est nécessairement publique, étant un élément important, voire nécessaire, pour créer un effet de groupe, une coalescence émotive.
  • La louange est la réponse du groupe à l’action bienfaisante de Dieu. Elle est l’autre élément créateur de l’émotion. Les inspirations de la Jesus music viennent de cette intuition. Quand on a écouté le petit groupe de l’école d’Oslo (Norvège) chanter avec force et fort bien Jesus Revolution, on comprend que des thèmes religieux associés à une musique envoûtante créent un état émotif imprégnant. Que l’on s’appelle Glorious, Jesus People ou encore Ressurection Band, le procédé est le même.
  • Le but recherché est d’arriver à une conversion en vue d’un engagement. C’est ici que le catholique se fait prendre au piège. Car la conversion, pour n’importe quelle forme de protestantisme, n’est pas ce que le catholique en comprend. Pour le chrétien de foi protestante, la conversion est l’illumination de la certitude du salut.
  • L’engagement consiste à devenir, à son tour, prêcheur de la foi. Écoutez attentivement, dans le dernier album de Glorious1000 Échos : «Plus jamais le même». Vous comprendrez ce qu’est la conversion ! Le catholique, lui, reçoit de son baptême la certitude de la Foi : il est appelé par la grâce qui le guérit, le transforme et l’habite à vivre de l’intimité trinitaire de Dieu. «Mort au péché», il doit grandir en vérité et en charité tout au long de sa vie, non pour «mériter» son salut, mais pour en vivre dans l’espérance et progresser dans l’amour de Dieu et du prochain.

Cette distinction fondamentale entre la foi catholique et la foi protestante, l’a-t-on suffisamment pesée et étudiée quand on a voulu, vers les années 1970, adopter les méthodes évangéliques ou pentecôtistes pour animer les assemblées de jeunes ? Certes, on a reconnu l’importance de l’émotion religieuse, et on a pensé, d’une façon peut-être un peu trop courte, qu’elle pouvait être la clé universelle pour amener à l’Église les jeunes et les moins jeunes. Et l’on s’est retrouvé devant un certain échec. Une à une, les Jesus bands se sont dispersées, les «messes pour jeunes» célébrées avec l’accompagnement des cors, des trompettes, des guitares et des pianos électroniques se sont raréfiées. Les Jesus bands sont sorties des églises pour intégrer les salles de concert, où elles se trouvent à leur place… sauf dans la paroisse de Lyon centre, à Sainte-Blandine.

L’association David Gréa-Glorious a rempli l’église Sainte-Blandine. Deux événements ont favorisé cette association. D’une part, le fait que Glorious est devenu un groupe nettement professionnel, et qu’il demeure un des rares groupes professionnels du genre dans le vaste champ du Jesus-Movement ou du Jesus-Music. D’autre part, le fait que David Gréa s’est vite révélé, comme jeune prêtre, un animateur propre à séduire un public de jeunes adolescents. Il est de la génération pour laquelle les groupes religieux de ce genre sont en pleine effervescence. C’est l’époque des grandes crises de l’après-Concile. L’avenir était alors à l’espérance d’un renouveau sans précédent dans l’Église, et le passé tridentin était quasiment l’ennemi à abattre. Tout était remis en question, y compris la liturgie. On cherchait des formules neuves. Cette formule «neuve» pour le temps, Gréa l’a conservée dans sa mémoire. Il n’en a pas vu l’érosion, ni les limites. À force de miser sur la force de l’émotion religieuse, on la sature. Saturée, elle passe et laisse le goût désagréable d’une illusion crevée. Je me souviens d’un couple en difficulté conjugale longuement accompagné. Presque rien ne parvenait à réanimer une foi morte. Lui n’était sensible qu’à la spiritualité bouddhiste ; elle avait une vague foi encore chrétienne. Le mari me racontait son adolescence. Il allait à la messe chaque dimanche, puisqu’il faisait partie du groupe pop. Il était à la batterie, et n’était qu’à la batterie. Et il me disait que la seule chose qui l’intéressait était la musique pop dont il était l’un des animateurs. Les frissons des émotions ne sont pas la foi. Les clameurs ne sont pas toujours de véritables «Sanctus» !

DE L’ÉMOTION AU VEDETTARIAT

Il y a un autre piège que l’on n’avait pas vu venir. La messe n’est pas un spectacle, et l’homélie n’est pas une performance rhétorique. Quand le spectacle et la rhétorique s’unissent, on sort de la sphère du sacré pour entrer dans celle de la scène. Le «curé», s’il a les dons que l’empathie donne à l’orateur, sent son public ; il sait vite ce qui le fera vibrer, ce qui le fera rire ou pleurer, ce qui l’emportera ou le fera décrocher. Ces dons, à ne regarder que ses conférences, David Gréa les possédait. Mais il les possédait pour quoi ? Il les possédait pour qui ? Le style nouveau dont on le gratifie est devenu le piège dans lequel, sans le vouloir, il a été enfermé. La messe pop a fait sa célébrité. L’émotion religieuse a fait son succès. On en parlait de Lyon à Bordeaux, de Marseille à Brest ! Les fidèles qui fréquentaient l’église Sainte-Blandine sont devenus «son» public. Il en respirait l’odeur ; il en savourait l’émotion. En est-il inconsciemment devenu le «maître», au lieu d’en être le serviteur, le «serviteur inutile» ? Le Père Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861), le grand prédicateur du XIXe siècle, disait un jour : «Quand je donne mes conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, il y a tant de monde que les gens montent sur les confessionnaux pour m’entendre. Mais à Ars, il y a un petit curé qui dit peu de choses, mais qui fait entrer les gens dedans4

David Gréa est-il le seul responsable ? N’a-t-on pas manqué de vigilance pastorale envers lui ? N’était-on pas trop heureux d’une église pleine, qui ne pouvait plus contenir tous ses priants ? Quel succès !

«UNE FEMME AVEC QUI DIEU M’APPELLE À VIVRE»

Là, plus rien ne va ! Le prêtre a perdu la tête ! Ou plutôt, il a perdu sa théologie ! Dieu n’est pas une girouette ! Saint Jean-Paul II disait que si Dieu donne sa grâce pour répondre à son appel d’un sacerdoce marqué par la chasteté parfaite, ce n’est pas pour s’entendre dire «non» quelques dix ans plus tard.

Ou l’abbé Gréa a eu la grâce divine pour répondre en toute liberté à l’appel de la vocation sacerdotale, avec les exigences qu’elle comporte de maturité affective, de liberté de choix, de combat spirituel, de renoncements et de joies, de célibat sacerdotal, de dévouement pastoral – exigences que Paul VI, dans son encyclique Sacerdotalis Celibatus, décrit clairement –, et c’est alors en toute liberté qu’il a répondu Adsum (me voici) à l’appel de l’évêque. Ou il croit qu’il n’a pas eu cette grâce, et c’est contre sa vraie liberté qu’il a été oint de l’onction sacerdotale et qu’il a reçu l’imposition des mains. Les deux cas sont possibles. Mais le second se traite en vérité avec l’évêque, qui reconnaîtra que l’ordinand n’avait pas «la vocation», et que poussé par des conditions extérieures, il a accepté de recevoir un sacrement qu’il n’a pas choisi et qu’il ne désirait pas librement.

Manifestement, ce n’est pas le cas de David Gréa. Dans sa lettre aux paroissiens de Sainte-Blandine, il reconnaît qu’il a été heureux dans ce ministère sacerdotal. Il était donc libre de l’accepter, et s’il l’a accepté, il en a reçu et l’appel et la grâce. Qu’une femme vienne troubler ses émotions, que son contact lui procure une joie insoupçonnée, c’est fort possible. Ce n’est pas la première fois que cela arrive à un prêtre… Mais le prêtre accepte le combat spirituel ou le refuse. Ce jugement de conscience qu’il doit poser au for interne, il en est, devant Dieu, le seul responsable. Dieu seul peut juger les cœurs et les reins.

David Gréa ne fait pas cela. Il ne dit pas cela. Il ne prend pas ses responsabilités. Il veut nous faire croire que Dieu est responsable. C’est Lui, Lui d’abord, Lui seulement qui l’appellerait à quitter le sacerdoce pour rejoindre une femme. Ce faisant, Dieu serait l’Infidèle. Après avoir appelé, il répudierait ! Il consentirait à s’entendre dire «non», à devenir l’Époux trompé, bafoué. Dieu appellerait-il David Gréa à un ministère supplémentaire, qui viendrait enrichir son sacerdoce ? L’Église ne sera jamais prête à marier ses prêtres, même si elle pourrait concéder l’ordination à des hommes mariés. Ce qui, malgré les pressions sociologiques, est loin d’être fait.

Ainsi, au for interne comme au fort externe, c’est-à-dire à l’intime de sa conscience et au regard des hommes, David Gréa se justifie de quitter le sacerdoce pour embrasser un autre état de vie auquel il avait renoncé, et cela pour obéir à Dieu. Le seul motif qu’il évoque pour rendre compte de ce changement inouï, c’est qu’il éprouve une joie insoupçonnée dans la construction de cette nouvelle relation. Voilà l’émotion paroxystique dans toute sa splendeur ! L’émotion devient le signe de la volonté divine. Elle est la justification de la conscience. Elle donne la «paix» de Dieu. Elle couvre le scandale de la foi qui atteint tous ces jeunes qui ont vu en David Gréa leur prêtre et leur pasteur. N’ont-ils été pour lui qu’une occasion d’être heureux ? La femme rencontrée devient une occasion plus gratifiante d’être heureux ! Dieu ne veut-il pas que nous soyons heureux ?

À force de dire que l’émotion religieuse déloge une religion de l’observance pour la remplacer par une religion du cœur, à force de penser que cette religion du cœur se passe du don de la vérité divine, du service de Dieu dans la vocation à laquelle Il appelle, à force de transformer la prière liturgique en une «occasion d’être heureux ensemble», on tend un piège à la foi. Ce piège est celui dans lequel David Gréa s’est enfermé lui-même. Et, avec lui, nombre de chrétiens qui avaient 15 ans en 1970 et qui, aujourd’hui, ont perdu la boussole !

Aline Lizotte


1 – Suzanne Landrin et Xavier Ternisien, Le Monde, 10 décembre 2004. Cité par Sébastien Fath, Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France, Labor et Fides, 2005, pp. 321-322.

2 – De l’émotion en religion. Renouveaux et traditions, sous la direction de Françoise Champion et Danièle Hervieu-Léger, Bayard, 1990.

3 – Une récente étude sur l’extension du Pentecôtisme nous dit qu’il y a actuellement près de 600 millions de chrétiens pentecôtistes dans le monde et prédit qu’ils seront 800 millions dans vingt ans (cf. Allan Heation Anderson, To the Ends of the Earth, Oxford University Press, 2013.

4 – Cité dans Bernard Peyrous, Marie-Ange Pompignoli, Dieu est humour, t. 2, Éditions de l’Emmanuel, 2011, p. 91.

 

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