“L’apostolat de la Mer”, phare spirituel des marins chrétiens

“L’apostolat de la Mer”, phare spirituel des marins chrétiens
Dimanche 8 juillet, de nombreuses Églises chrétiennes, essentiellement anglo-saxonnes, célèbreront le «Dimanche de la mer» (‘’Sea Sunday’’). Ce jour de prière dédié à toutes les chevilles ouvrières des mondes marins est soutenu dans l’Eglise catholique par «l’Apostolat de la mer», fondé en Écosse en 1920.

C’est sur le fléau de l’esclavage en mer, comprenant salaires impayés et conditions d’une précarité extrême pour marins et pécheurs, que le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster et président du Groupe Sainte-Marthe – organisation informelle créé par le Pape François pour lutter contre la traite des êtres humains- s’est attardé à bord du bateau HQS Wellington, amarré sur la Tamise lundi 2 juillet.

Les principaux ports du monde entier doivent éduquer et informer les aumôniers de l’Apostolat de la mer, les volontaires, les responsables portuaires et la police sur ces formes d’esclavages en mer, a recommandé l’archevêque de Westminster, saluant la noble mission de cette aumônerie maritime qui soutient les marins depuis près d’un siècle.

Une présence chrétienne séculaire en mer

C’est au début des années 1920 lorsque le Royaume-Uni surclasse tous les autres États et empires par sa puissance maritime et navale, que nait à Glasgow l’Apostolat de la mer.

La mondialisation des flux marchands et humains, concomitante aux progrès technologiques, n’a pas amoindri l’importance de la présence chrétienne en haute mer. Bien au contraire, des messes se poursuivent en l’honneur de Notre-Dame de la Mer, plus connue sous le nom de «Stella Maris, étoile de la mer» et patronne de l’organisation chrétienne.

Dans son homélie sur le Psaume 41, 7, Saint Augustin écrivait: «J’envisage les vastes plaines de la mer, elle m’épouvante; je l’admire mais je cherche celui qui l’a créée». Des paroles qui synthétisent l’attitude du chrétien face à la beauté de la mer. «Qui donc pour exerce le ministère pastoral en haute mer ? Sans paroisse ou prêtre qu’ils puissent appeler les leurs, les marins ont quand même besoin de pasteurs vers lesquels se tourner lorsqu’ils font escale au port. C’est le rôle des aumôniers de l’Apostolat de la Mer», résumait ainsi le Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement au début du XXIème siècle.

Source: Vatican News

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