L’association des juristes pour l’enfance communique après leur victoire contre la pornographie dans le monde du rugby

L’association des juristes pour l’enfance communique après leur victoire contre la pornographie dans le monde du rugby

L’association communique :

Chers amis de Juristes pour l’enfance

J’ai le plaisir de vous adresser (en bas de ce message) la réponse de monsieur Bernard Laporte à notre association, qui s’adresse à chacun d’entre vous. Elle est exemplaire et fait honneur au rugby et au sport !

Merci et bravo à tous ceux qui ont pu écrire ou se manifester d’une manière ou d’une autre. Il y a eu de nombreuses réactions qui montrent combien le bon sens et le souci du bien commun sont présents dans notre pays.

Vous trouverez ci-dessous un petit interview de votre servante sur cette affaire, car il importe de ne pas confondre une certaine grivoiserie qui n’exige pas de s’offusquer à tout bout de champ et la publicité pour un site pornographique qui relève du droit pénal et de la corruption de mineurs.

http://www.bvoltaire.fr/aude-mirkovic-il-ny-a-rien-de-drole-a-inciter-un-mineur-a-aller-sur-un-site-pornographique/

Entre temps, vous avez appris sans doute que le12 février 2019, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un amendement visant à compléter l’article L. 111-4 du code de l’éducation relatif aux parents d’élèves par la phrase suivante : « Chaque formulaire administratif qui leur est destiné fait mention d’un parent 1 et d’un parent 2. »

Vous trouverez quelques éléments de décryptage ici par Olivia du Jonchay, consultante :

https://juristespourlenfance.com/2019/02/15/parent-1-et-parent-2-un-droit-singulier-culpabilisant-et-victimaire/

et moi-même :

https://juristespourlenfance.com/2019/02/13/parent-1-et-parent-2-sur-les-formulaires-scolaires-decryptage/

Nous vous proposons par conséquent une nouvelle action : écrire dès aujourd’hui à votre sénateur pour demander que le Sénat supprime de la loi cette exigence que les formulaires scolaires mentionnent des cases parent 1 et parent 2. En effet, si la loi impose dans les formulaires les mentions parent 1 et parent 2 sous couvert de lutter contre les discriminations, est-ce que nos enfants vont être aussi sommés de ne plus parler de leur père ou de leur mère dans les cours de récréation pour ne pas stigmatiser leurs camarades ? Seront-ils bientôt eux aussi sanctionnés pour discrimination et contraints d’adopter ce vocabulaire déshumanisant de parents numérotés ? Il faut dire STOP immédiatement avant que ces mesures idéologiques et impraticables (qui est le parent 1, qui est le parent 2 dans une famille ?) ne deviennent une véritable tyrannie.

Vous trouverez le mail de votre sénateur sur le site du sénat : http://www.senat.fr/elus.html#

Merci de bien vouloir transférer ce message à vos amis pour décupler la portée de notre action,

Avec par avance tous nos remerciements pour votre concours, soyez assurés de notre dévouement au service de l’enfance

Aude MIRKOVIC

Maître de conférences en droit privé

Porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance

Réponse de monsieur Bernard Laporte à l’association: ICI

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