Le pape et le patriarche Kirill, toujours l’entente cordiale

Le pape et le patriarche Kirill, toujours l’entente cordiale

Le Pape a offert au Patriarche de Moscou Kirill une relique de Saint François d’Assise, pour son 70è anniversaire.

Le Pape François a transmis un message au Patriarche pour ses 70 ans, dans lequel il le remercie pour « sa contribution personnelle au rapprochement des leurs deux Églises », et lui confie son souvenir « d’une grande chaleur, de leur rencontre » à Cuba.

La relique de Saint François d’Assise offerte au Patriarche par le Pape, a expliqué la Direction de la salle de presse du Saint-Siège, a été confiée au cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Le cardinal a été reçu le 22 novembre par le Patriarcat de Moscou à la résidence patriarcale du monastère de Saint Daniel de Moscou. Le nonce apostolique près de la Fédération de Russie, Mgr Celestino Migliore et le responsable de la section orientale du Conseil pontificale pour la promotion de l’unité des chrétiens Mgr Hyacinthe Destivelle ont fait le déplacement à l’occasion de cet anniversaire. Une présence qualifiée par le Patriarche Kirill de « bon geste de la part de l’Église catholique romaine, et une occasion d’échanger des opinions » sur leur agenda commun.

Le Primat de l’Église russe a profité de son anniversaire pour évoquer « le sens profond et l’atmosphère extrêmement sincère et fraternelle » de sa rencontre avec le Pape François à la Havane en février 2016. Les deux responsables religieux avaient signé une déclaration commune abordant notamment les conflits au Moyen-Orient, la liberté religieuse, la famille, la destruction de la création ou encore l’unité de l’Europe. Un texte qui témoigne d’une convergence de vue sur de nombreux points et en particulier «la préoccupation commune pour les souffrances des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui, notamment au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et ailleurs» a rappelé le chef de l’Église orthodoxe russe. Ce soutien commun au chrétien, souligne-t-il, a d’ailleurs eu une réponse positive de la communauté internationale. «C’est après cette rencontre que, en haut lieu, dans de nombreux pays, on a commencé à parler de génocide des chrétiens du Moyen-Orient ».

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