L’édito – L’urgence c’est l’Homme

L’édito – L’urgence c’est l’Homme

Le nouvel intendant du domaine « France », se comportant en propriétaire exclusif voudrait bien déraciner les vieilles cultures pour y introduire ses OGM. Car il s’agit bien de cela. Ce qui est en question derrière tout ce brouhaha,  c’est la vérité anthropologique de l’Homme.

Qui est l’Homme ? Il n’y a pas d’autre urgence aujourd’hui que de se poser cette question. Depuis des décennies, un certain bien-pensant ambiant nous sert un ersatz d’être humain, un prototype taillé sur mesure au visage défiguré. L’enjeu est colossal. Car si nous ne savons plus qui est l’Homme, nous ne pouvons plus lui apporter ce qui est bon pour lui. C’est alors la porte ouverte à tous les palliatifs, toutes les manipulations.

Faire l’économie de cette question anthropologique c’est condamner l’Homme à être le jouet d’idéologies mortifères, c’est le livrer aux tempêtes destructrices du gender ou du matérialisme, c’est s’engouffrer dans l’impasse du non-sens, c’est  la fuite en avant de débats stériles et perdus d’avance à plus ou moins long terme.

La question du mariage homosexuel doit d’abord être un plaidoyer pour l’Homme. Le combat contre l’euthanasie est avant tout une question de vérité anthropologique. La défense de l’embryon n’est autre que la promotion de la dignité humaine.

Oui mais voilà, répondre à la question qui est l’Homme suppose de pouvoir aussi parler de ce qu’il n’est pas. Or aujourd’hui, cette image défigurée de l’Homme nous est imposée comme sacro-sainte et la dénoncer fait courir le risque d’une véritable fatwa. Oser présenter l’Homme tel qu’il est, est presque considéré comme un crime.

Pourtant, au risque du martyre il n’y a pas d’autre issue que celle du combat pour la vérité. Redonner au monde le visage de l’Homme véritable est l’unique chemin de son bonheur. Ne pas le faire relève de la non-assistance à personne en danger.

C’est pourquoi Infocatho vous proposera au long des semaines à venir, diverses tribunes, formations et initiatives pour être mieux armé dans ce combat de société dont les lames acérées passent aussi en nos propres familles, comme elles cisailles notre propre identité.

 

Cyril Brun, rédacteur en chef

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