Les groupes pro-avortements et gay perdent du terrain à l’organisation des Etats Américains

Les groupes pro-avortements et gay perdent du terrain à l’organisation des Etats Américains

Les diplomates de l’administration Trump sont intervenus au meeting de l’Organisation des Etats Américains (Organization of Americain States – OAS) pour inverser la tendance actuelle à la libéralisation des lois sur l’avortement dans la région.

A la 48ème Assemblée Générale de l’OAS, les Etats-Unis et le Canada font partie des nations les plus influentes. Les Etats-Unis et le Canada se sont trouvés être en désaccord au sujet du brouillon de résolution faisant référence à « la santé sexuelle et reproductive ». Le Canada a essayé de soutenir de façon plus explicite le droit à l’avortement, cherchant à ajouter « les droits sexuels et reproductifs » à la résolution en question. Les bureaucrates de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme ont également fait pression pour les choses soient exprimées en termes juridiques.

La Convention Américaine des Droits de l’Homme dit que « toute personne a droit à ce que sa vie soit respectée. Ce droit sera protégé par la loi et, en général, à partir de la conception. » Le traité stipule également que chaque être humain est une personne. La Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme a utilisé, ces dernières années, l’expression « en général » pour élargir le champ des cas dans lesquels l’avortement devrait être légalisé dans la région.

Dans les négociations en cours, le Paraguay a fait effacer la référence aux « droits sexuels et reproductifs » dans le brouillon avant que les négociations formelles ne commencent la semaine dernière. Le Pérou a exprimé qu’il pourrait accepter le terme de « santé sexuelle et reproductive », tout comme l’Argentine, soulignant cependant que l’expression est déjà apparue dans un document de l’OAS.

Les Etats-Unis, d’un autre côté, ont insisté sur la suppression totale de la phrase qui posait problème. Le dernier jour de ces deux jours de négociation, la délégation des Etats-Unis a ajouté une note de bas de page qui consistait à l’expression d’une certaine réserve quant à ce passage.

En définitive, la référence à la santé sexuelle et reproductive a été supprimée dans sa totalité.

« Il s’agit d’une immense victoire pour le mouvement pro-vie », dit Neydy Casillas, « cela inverse cinq ans de tendance pro-avortement. » Casillas, avocate pour la défense de l’intérêt général au cabinet ADF International, a expliqué que la suppression de toute référence à l’opinion controversée de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme mentionnant pour la première fois dans un document de l’OAS l’orientation sexuelle et l’identité de genre en tant que catégorie non-discriminatoire, représentait une autre surprise.

Le Paraguay, le Guatemala et Sainte Lucie se sont opposés à l’intégration de la référence et sont restés fermes jusqu’au bout en dépit de fortes pressions de la part des nations-clés, dont le Canada qui en faisait la promotion. Casillas a exprimé que la défaite des nations-clés était liée à l’influence des Etats-Unis. Cela représente également un coup d’arrêt dans un programme qui avait progressé très rapidement au cours de ces cinq dernières années.

Le Mexique et le Canada ont présenté une nouvelle résolution sur l’intégration et la diversité dont Casillas dit qu’elle doit être suivie de près dans les futures négociations afin de s’assurer qu’elle n’évolue pas vers un autre document qui pourrait créer des divisions, faisant la promotion de politiques sociales que les nations ne peuvent accepter.

Marlene Gillette-Ibern, une avocate de Human Life International explique qu’après des années de travail, les organisations de la société civile pro-vie et les pro-familles ont établi une solide présence à l’OAS. Ils sont très respectés par les fonctionnaires de l’OAS et les ambassadeurs des Etats membres, elle dit : « Notre sérieux et nos arguments dans la gestion de ces questions, continueront à nous ouvrir les portes de l’OAS. La gentillesse et le respect dont nous avons fait preuve envers les membres des organisations anti-vie et anti-famille nous ont fait gagner en retour le respect de la plupart d’entre eux. »

Source : C-FAM

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