LMPT – Rappelons à certains que seules les femmes peuvent être enceintes. Le reste n’est qu’illusion

LMPT – Rappelons à certains que seules les femmes peuvent être enceintes. Le reste n’est qu’illusion

Voilà ce que l’on peut lire dans les colonnes d’un hebdomadaire français : « Un homme transgenre attend son premier enfant. » Stupéfaction ! Est-ce qu’on nous aurait menti en nous disant que seules les femmes peuvent attendre des enfants ? A lire ce magazine les hommes le pourraient donc également ? Regardons de plus prêt cette histoire et tâchons de comprendre dans quelle dynamique idéologique nous nous trouvons.

D’abord, évidemment, on ne nous a pas menti : seule une femme, pour des raisons physiologiques, anatomiques et morphologiques, peut attendre et mettre au monde un enfant. Un homme ne peut pas attendre un enfant, ne serait-ce que parce qu’il n’a pas d’utérus. Dire le contraire, c’est nier la réalité.

En d’autres temps, des régimes politiques qui étaient totalitaires – comme la Corée du nord aujourd’hui – changeaient la réalité par les mots. Les exemples sont nombreux au XXème siècle dans la Chine de Mao, le Cuba de Fidel Castro ou l’Union soviétique de Staline. C’est d’ailleurs dans cette dernière que le cas le plus célèbre de mensonge scientifique eut lieu, l’affaire Lyssenko.

Trofim Lyssenko (1898-1976) est un scientifique soviétique à l’origine d’une théorie génétique pseudo-scientifique reconnue officiellement par Staline. Il affirmait avoir mis au point des méthodes permettant d’imposer des caractères héréditaires voulus à des plantes, et même de transformer à volonté une espèce en une autre. Il dénonçait la « génétique bourgeoise » comme une imposture, fausse par essence. Il mit fin à tout débat scientifique et toute opposition en faisant arrêter ou exécuter nombre de scientifiques éminents. Ses théories eurent le soutien de scientifiques en Europe de l’ouest, elles furent saluées par beaucoup d’intellectuels communistes, notamment en France.

Le cas Lyssenko est un exemple de la perversion de la science par l’idéologie, parfois avec l’assentiment de la communauté scientifique. Est-il aussi certain que ce type d’événement ne puisse arriver aujourd’hui ? Le prix Nobel de médecine français, Jacques Monod s’interrogeait en 1948 : « Comment Lyssenko a-t-il pu acquérir assez d’influence et de pouvoir pour subjuguer ses collègues, conquérir l’appui de la radio et de la presse, l’approbation du comité central et de Staline en personne, au point qu’aujourd’hui la vérité dérisoire de Lyssenko est la vérité officielle garantie par l’État et que tout ce qui s’en écarte est « irrévocablement banni » de la science soviétique ? […] Tout cela est insensé, démesuré, invraisemblable. C’est vrai pourtant. Que s’est-il passé ? »

En découvrant les histoires de ces femmes transgenre présentées comme des hommes mettant au monde des enfants, nous pensons ainsi à Lyssenko. Reconnaître que ces femmes souffrent de leur identité au point de subir des traitements hormonaux et des opérations chirurgicales pour créer une apparence masculine est une chose. En revanche, faire croire qu’elles sont effectivement des hommes en capacité d’attendre des enfants, c’est « faire du Lyssenko » : scientifiquement c’est faux.

Qu’est-ce qui scientifiquement différencie, chez les mammifères, le mâle et la femelle, donc l’homme et la femme ? C’est précisément le rôle de chacun dans la reproduction : l’une porte le petit, l’autre non. Un homme qui serait « enceint » est donc, par définition, une femme !

Quant à dire que c’est le comportement social qui fait le mâle et la femelle, donc l’homme et la femme, c’est également faux. Certains mammifères mâles, d’ailleurs, s’occupent de leurs petits. Mais ils sont bien définis par les biologistes comme mâles parce qu’ils ne portent pas le petit pendant le temps de la gestation.

A ce propos, nous alertions déjà en décembre dernier, dans notre chronique, sur les dérapages scientifiques  de la sociologue Irène Théry qui écrit que « la loi du 17 mai 2013 (dite loi Taubira) « consiste en l’accomplissement très simple d’une métamorphose de notre système commun de parenté. […] Pour la première fois dans l’histoire, un enfant pouvait désormais avoir pour parents deux pères ou deux mères. » Faut-il en rire ou en pleurer ? Prenons simplement le parti d’en sourire, tant son propos est tragique. Demandons à Irène Théry d’aller plus loin, de ne pas s‘arrêter en si bon chemin. Par exemple, elle pourrait faire proclamer que les déserts sont des terres fertiles, le réchauffement climatique est un refroidissement, les fleurs sont des arbres, le loup est un agneau, l’eau est du vin, 2 + 2 = 5, l’homme est une femme – aïe ! Idiot que nous sommes, oui nous sommes indéterminés selon la théorie du genre, non, selon l’idéologie du genre. Irène Théry est une idéologue pour qui le réel n’existe pas, victime d’une « éclipse de la raison » ».

Que des hommes et des femmes, en quête de leur identité, s’interrogent sur eux-mêmes est une chose ; mais que des scientifiques, des sociologues, des juristes, des journalistes et des responsables politiques fassent croire qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas, c’est tomber dans la confusion et les délires de l’idéologie du genre, c’est prendre des vessies pour des lanternes.

Il convient donc de revenir au réel et de ne pas se laisser aveugler par une idéologie dont les premières victimes sont les enfants de ces femmes : ils ont éminemment besoin de savoir qu’ils sont bien nés d’un père et d’une mère, comme tout le monde. C’est scientifique, comme il est scientifique de dire que la terre tourne autour du soleil.

 

Source LMPT

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