Mgr Lebrun : de l’arbitre de foot à évêque catholique

Mgr Lebrun : de l’arbitre de foot à évêque catholique

Mgr Dominique Lebrun, évêque du diocèse de Rouen, est un ancien arbitre de football. Une profession qu’il a exercée pendant 13 ans. A l’heure de la coupe du monde de football, il répond à RCF :

“Il me reste des souvenirs de joie. Plus qu’un sport, c’est une joie, c’est un jeu que j’ai beaucoup apprécié. La beauté de ce jeu si simple qu’est le football. C’est vraiment le type d’activité qui n’est pas sophistiqué. Les populations les plus pauvres, comme les plus riches, jouent au football”.

“Quand on est arbitre, on est relativement seul. Il ne faut pas oublier les juges de touche, l’encadrement, mais on prend la décision seul. Et l’évêque prend de temps en temps des décisions, avec une équipe, mais qu’il assume et qu’il doit prendre lui, personnellement”.

Il y a vingt ans, la France devenait championne du monde, en 1998. Mgr Lebrun était en Seine Saint Denis.

“Nous avions des soirées foot à la paroisse avec un grand écran. Ma joie c’était alors d’offrir aux gens de la rue la possibilité de regarder un match, dans une ambiance familiale. Des familles venaient, des personnes âgées également. C’était des moments de convivialité que je garde en bon souvenir”.

“Priorité au travail pastoral, mais ceux qui m’entourent savent que j’aime le football et ils éviteront de me déranger au mauvais moment. Les matchs vont être inscrits dans mon agenda. Le gardien de l’archevêché m’a procuré un calendrier, gentiment, hier soir, et il faut que je les inscrive”.

La religion est un facteur important, et visible, dans le football. Sur le terrain, il n’est pas rare de voir des joueurs se signer.

“Cela ne m’étonne pas. L’activité sportive est une activité profondément humaine. Elle met en action notre corps, mais aussi notre esprit, notre cœur, notre volonté, notre intelligence dans des relations humaines qui sont fortes. Là où il y a de l’humanité présente, il est évident que Dieu est présent”.

“Comme toute activité humaine, il peut y avoir des déviances. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Accueillir ce qu’il y a de meilleur dans l’activité sportive, et petit à petit éliminer les problèmes, parfois de manière décisive. Il ne faut surtout pas rejeter en bloc le sport, car dans ce cas il se passerait des choses pas très justes”.

Source: Riposte-catholique

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