Philippines – La fête de l’Immaculée Conception devient un jour férié

Philippines – La fête de l’Immaculée Conception devient un jour férié

le 8 décembre, jour de la fête de l’Immaculée Conception, est désormais férié aux Philippines. Le président Rodrigo Duterte a en effet signé le 28 décembre dernier « le décret déclarant le 8 décembre de chaque année un jour férié spécial dans tout le pays pour commémorer la fête de l’Immaculée Conception de Marie, la sainte patronne des Philippines ».

Pour honorer la Vierge Marie, patronne du pays, et respecter la fête des préceptes

Aux Philippines, la Fête de l’Immaculée Conception était jusqu’à ce jour la seule des trois fêtes de précepte à ne pas être intégrée dans le calendrier des jours fériés et chômés. Le jour de Noël (25 décembre) et la Solennité de Marie, Mère de Dieu (1er janvier) étaient d’ores et déjà des jours fériés afin de permettre aux chrétiens de participer à la messe.

Dans sa proposition de loi, le député Rodolfo Farinas expliquait que cette mesure avait pour double objectif d’honorer la sainte Vierge Marie, patronne des Philippines depuis la lettre apostolique Impositi Nobis du pape Pie XII publiée le 12 septembre 1942, et de respecter la fête des préceptes, déclarée par le pape Clément XI en 1708 pour tous les catholiques à travers le monde.

Devant le Sénat, le sénateur Vicente C. Sotto III a souligné la foi des philippins, à 80,58% catholiques selon les statistiques de 2016, et la dévotion populaire à l’égard de la Vierge Marie, dont témoignent « les festivités organisées par chaque ville en l’honneur de la Sainte Vierge, tout au long de l’année ».

Une loi appliquée dès 2018

Les 2 mai et 11 décembre 2017, la Chambre des Représentants et le Sénat ont tour à tour adopté cette proposition. Signée par le président Duterte, elle a été publiée au Journal Officiel et entrera en vigueur en 2018.

Pour Vatican News, cette mesure pourrait représenter « un motif d’apaisement entre l’Église et le gouvernement philippin », alors que de nombreux sujets, comme la guerre antidrogue et la prolongation de la loi martiale à Mindanao, divisent les autorités politiques et ecclésiales du pays.

 

Source EDA

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