Pologne – L’homélie qui met mal à l’aise Cracovie “Je prie pour le que la pape s’ouvre à l’Esprit Saint ou rejoigne le père”

Pologne – L’homélie qui met mal à l’aise Cracovie “Je prie pour le que la pape s’ouvre à l’Esprit Saint ou rejoigne le père”

« Je prie en demandant la sagesse pour le pape, pour que son cœur s’ouvre à l’influence du Saint-Esprit, et s’il ne le fait pas, je prie pour son départ rapide vers la maison du Père »

L’homélie du Père Staniek, intitulée « Autorité et non Pouvoir », a été initialement publiée sur le site du magazine catholique Ktoś Jak Bóg ? (Qui est comme Dieu ?). Elle a été retirée. L’archevêque métropolite de Cracovie, Marek Jędraszewski, a publié une courte déclaration dans laquelle il a déclaré ressentir « de la douleur et des regrets » en prenant connaissance de l’homélie de Staniek et qu’il lui en a parlé: « Je vous assure que toute l’Eglise à Cracovie, chaque jour, prie ardemment aux intentions du Saint-Père, François, demandant au Seigneur Dieu de lui donner la grâce dont il a besoin pour accomplir l’office de Pierre dans l’Église une, sainte, catholique et apostolique », a déclaré l’archevêque le 17 mars.

Un prêtre éminent en Pologne a fait les gros titres après avoir dit en chaire qu’il prie pour que le pape François meure s’il ne fait pas la volonté du Saint-Esprit.

Le Père Edward Staniek, 77 ans, spécialiste de patristique, a été recteur du Grand Séminaire de l’Archidiocèse de Cracovie de 1993 à 2001. Il a été ordonné prêtre en 1965 par Karol Wojtyła, maintenant connu comme le pape Saint Jean Paul II, et il est l’auteur de plus de 40 livres théologiques ou catéchétiques.

Dans son homélie désormais célèbre, prononcée à Cracovie le 25 février, le père Staniek a dit qu’il prie pour que le pape François reçoive la sagesse, et il a insisté sur le fait que l’autorité du pape découle uniquement de l’obéissance à Jésus-Christ.

« Je prie en demandant la sagesse pour le pape, pour que son cœur s’ouvre à l’influence du Saint-Esprit, et s’il ne le fait pas, je prie pour son départ rapide vers la maison du Père », a-t-il dit. « Nous pouvons toujours demander à Dieu une mort heureuse pour lui, parce qu’une mort heureuse est une grande grâce. »

Selon Polonia Christiana, un thème central du sermon de Staniek était que l’autorité dans l’Église et le simple fait d’être dirigeant dans l’Église sont deux choses différentes.

« Qui est la plus grande autorité pour moi ? Est-ce Jésus ? » demanda le prêtre. Il a expliqué que l’autorité est le respect pour quelqu’un de fiable, quelqu’un qui mérite la confiance pour une raison quelconque, comme être spécialiste dans un domaine donné. Cependant, l’autorité n’est méritée que par ceux qui sont responsables.

« Le respect d’une telle personne fait que son opinion est importante. Le fondement de l’autorité est la responsabilité d’une personne », a déclaré le théologien.

« Mon Dieu est responsabilité », continua Staniek, « et Il me fait à Son image et à Sa ressemblance. Il est Autorité. Et je dois être une autorité à 100 % responsable de mes paroles, pensées et actions. »

Le père Staniek a mis en garde contre l’hypothèse automatique selon laquelle les hommes d’Eglise professionnels sont des autorités. Il a inclus le pape, les cardinaux, les évêques, et les prêtres de paroisse parmi ceux qui peuvent avoir un pouvoir mais pas l’autorité. Être capable de donner des ordres ne signifie pas que quelqu’un a une autorité réelle, a expliqué Staniek. Tandis que la seule et unique autorité dans l’Eglise est Jésus.

« On ne peut pas vous donner l’autorité », a déclaré le prêtre, « vous pouvez [seulement] grandir en elle. La seule autorité dans l’Église est Jésus. Pas le pape, pas la hiérarchie… C’est Jésus. Et l’Église vit sur le fondement de son autorité. Quiconque dans l’Église… agit comme Jésus, alors cette personne rayonne de Son autorité. Une position élevée donne du pouvoir mais pas de l’autorité. »

Le prêtre a alors jugé que le pape François s’écarte de Jésus en faisant deux interprétations erronées de la miséricorde du Christ. Selon Staniek, François a tort à la fois d’ordonner aux églises et aux diocèses d’inviter les musulmans et d’encourager les gens en état de péché mortel à recevoir la Sainte Communion.

« Au nom de la miséricorde, [François] appelle les paroisses et les diocèses à ouvrir les portes à l’islam », a-t-il déclaré. « [C’est] une religion hostile à l’Evangile et à l’Eglise. Dans des guerres religieuses ils ont tué des millions de personnes. »

 

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