Un lien entre autisme et orientation sexuelle

Un lien entre autisme et orientation sexuelle

de Benjamin Leduc

Autisme et orientation sexuelle

Il y a quelques jour, le journal « LGBT Health » a publié une recherche intitulée : « Self-Reported Autism Spectrum Disorder Symptoms Among Adults Referred to a Gender Identity Clinic ». Cette recherche étudie la relation entre l’autisme et la dysphorie de sexualisation. Pour rappel la dysphorie de sexualisation correspond à un tiers des personnes dites « trans-genre », et décrit les personnes dont les organes génitaux ne correspondent pas à la sexualisation cérébrale, elle n’est pas assimilable au trouble de l’identité sexuelle, qui est une névrose qui conduit une personne à penser qu’elle est du sexe opposé au sien, ce qui représente deux tiers des personnes dites « trans-genre ».

Leur conclusion sont que « La co-occurance de la dysphorie de sexualisation et de l’autisme n’est pas aussi importante que ce qui était pensé jusqu’à présent » et que « L’intensité des symptômes autistiques peut-être corrélée avec ceux de la dysphorie de sexualisation ». Cette recherche confirme également que les personnes de sexe extérieur féminin souffrant de dysphorie de sexualisation sont plus à même de souffrir d’autisme que les personnes de sexe extérieur masculin. Petit détail : Pour lire le contenu de cette article, il faut l’acheter sur « LGBT Pay per view ».

En mettant à plat ces informations, on réalise que le lobby LGBT ne souhaite même-plus essayer d’affirmer qu’il n’y a pas de relation entre les orientations sexuelles et des pathologies, cette recherche, telle qu’elle est écrite essaye juste de la minimiser. On notera au passage que William Byne, l’éditeur en chef de la revue « LGBT Health », avait il y a quelques années démontré que l’orientation sexuelle n’était pas congénitale, même s’il ne supporte plus désormais l’interprétation de cette recherche (discussion personnelle).

Quoi qu’il en soit, s’il n’y a pas de relation entre l’orientation sexuelle et la pathologie, quel serait l’intérêt d’avoir une revue académique nommée « LGBT Health » ? Pour le respect des personnes souffrant de dysphorie de sexualisation, ne devrait-ont pas assurer que ce profil reçoive le statut de pathologie pour ne pas discriminer ces personnes dans l’accès aux soins ?

Benjamin Leduc

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