Une confrérie prie pour les enfants malheureux

Une confrérie prie pour les enfants malheureux

La Confrérie des Mères de Famille Catholiques est née en Mayenne, il y a maintenant plus de deux ans, à l’initiative de Marie* qui a souhaité, en s’inspirant de l’Archiconfrérie des Mères Chrétiennes, réunir des mères de familles pour prier spécialement pour les enfants malheureux.

Aujourd’hui cette confrérie qui a reçu une bénédiction spéciale du cardinal Sarah, grandit et essaime (Versailles, Montpellier, …). Nous avons contacté Marie*, l’initiatrice de ce projet, pour en apprendre plus.

 

Comment est née la Confrérie des Mères de Famille Catholiques ?
Marie : C’est le fruit de rencontres et d’un désir personnel que j’avais depuis très longtemps, d’entreprendre quelque chose pour les enfants malheureux. Depuis mon enfance, j’étais troublée par les enfants en souffrance, qu’ils soient orphelins, battus, violés… Je me demandais ce que je pouvais faire. La vie continuant je gardais ce désir en tête sans savoir comment le mettre en pratique.

En déménageant en Mayenne, j’ai fais la connaissance d’une dame qui m’a parlé d’une Archiconfrérie des mères de famille chrétiennes qui existait au XIXe siècle et dont le principe était de réunir des mères qui priaient pour leurs enfants.

À l’époque, cela s’adressait à des femmes qui ne travaillaient pas, qui avaient du temps. Une Messe était dite spécialement tous les mois pour cette confrérie en plus de réunions fréquentes. Nous avons essayé de retranscrire cela en prenant en compte nos contingences modernes.

Un autre aspect a joué, en démangeant de Paris à la Mayenne, nous avons cherché un endroit pour la messe et nous nous sommes tournés vers les célébrations de la messe en rit tridentin, j’y ai découvert les richesses de la liturgie.

A cette époque-là, je faisais partie d’un groupe de « Prière des Mères », mouvement qui avait été fondé par une anglaise anglicane, et nous n’avions pas la dimension Mariale, bien que nous ajoutions un Ave en fin de réunion. Au fur et à mesure de ma fréquentation de la paroisse de la Roë, les richesses de la liturgie tridentine m’ont vite fait comprendre le manque que je vivais à ce moment. Pourquoi nous priver de cette aide si précieuse que Notre Seigneur nous a donnée : sa Mère, protectrice des enfants ? Et celle de tous les saints qui ont œuvré sur terre pour les enfants ?

Notre but est donc de prier pour les enfants : nos propres enfants bien sûr, et les enfants défavorisés, notre cœur de mère étant assez large pour accueillir d’autres enfants que les nôtres, et la liste est hélas longue. Nous choisissons d’adopter un enfant en particulier afin d’exercer une maternité spirituelle dont nous verrons les fruits au ciel : par les échos que nous renvoient la presse, ou bien par des organismes qui s’occupent d’enfants en difficulté, nous avons matière à prier. Nous recherchons des partenariats avec des associations s’occupant d’enfants, afin de prier pour des causes bien concrètes (un pseudonyme est donné par confidentialité). Si quelques-uns de vos lecteurs s’occupent de ces organismes, ou connaissent des enfants maltraités, ils peuvent nous contacter sur l’adresse mail de l’association.

« Je pleurai sur l’affligé, mon cœur s’est attendri sur l’indigent, car la compassion a grandi avec moi dès mon enfance, et dès ma naissance elle a guidé mes pas » (Job 30, 25 ;31,18)

 

A quoi s’engagent les mères de famille qui rejoignent votre Confrérie ?

 

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